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Le projet d'accord de libre échange UE-Mercosur promet d'ouvrir un peu plus le marché européen aux produits latino-américains, une perspective qui alarme le secteur agricole. Bruxelles jure qu'il s'agira de « petits volumes », ce qui n'enlève pas le risque que certaines filières soient déstabilisées.

Des agriculteurs en colère ont déversé vendredi matin des déchets devant le Centre des impôts de Tarascon (Bouches-du-Rhône), symboliquement rebaptisé « ambassade du Brésil », pour protester contre le projet d'accord de libre-échange entre l'UE et les pays du Mercosur, a-t-on appris de source syndicale.

La fermeté du dollar continue de peser lourdement sur le marché américain. L’amélioration des conditions de culture aux États-Unis et en Russie renforce le mouvement baissier sur le blé.

Le Vieux Continent n’est pas mort, loin de là, mais au moment où son marché des machines agricoles patine et connaît une année 2024 épineuse, les grands constructeurs internationaux cherchent de nouveaux débouchés.

Un rapport d'inspection interministériel souligne « l'échec global » de la préservation de la qualité de l'eau destinée à la consommation pour ce qui concerne les pesticides, et préconise l'interdiction « d'urgence » de leur usage sur les aires de captage d'eaux souterraines les plus polluées.

Lors des rencontres de l’Afcome, plusieurs analystes ont proposé des projections sur ce à quoi pourraient ressembler, dans les années à venir, le marché des engrais. L’Europe, qui a connu une baisse de sa production, pourrait également accuser un ralentissement de sa consommation.

Située à l’ouest de Dijon, la centrale de Sombernon (Côte-d'Or) s’apprête à devenir la première grande installation associant trackers solaires et grandes cultures en France. Initié en 2019, le projet doit être mis en service en 2025. Il va couvrir 55 hectares de terres à faible potentiel, car peu profondes et sensibles aux sécheresses. L'activité agricole n'a cependant pas été oubliée. « C’est vraiment la centrale qui s’adapte aux cultures, et pas l’inverse », témoigne Julien Duthu, un des trois agriculteurs associés au projet. L'installation crée aussi l'opportunité de diversifier la production.

Le Parlement européen a approuvé jeudi le report d'un an de la loi contre la déforestation, mais aussi un nouvel assouplissement du texte par une alliance des voix de la droite et de l'extrême droite, que redoutaient les autres groupes politiques.

Les cours du colza rebondissent malgré un complexe soja ralenti par les craintes concernant la demande chinoise.

Agri-biotech spécialisée dans les biosolutions dédiées aux grandes cultures, Elicit Plant vient d’annoncer une levée de fonds de 45 millions d’euros pour accélérer son expansion internationale face aux défis climatiques subis par les agriculteurs.

Les prix du blé et du maïs rebondissent sur Euronext, sous l’impulsion d’une nouvelle contraction de l’eurodollar.

La France utilise « tous les moyens » pour bloquer l'adoption du traité entre l'UE et des pays du Mercosur, a affirmé jeudi le ministre de l'économie Antoine Armand, au moment où ce projet est rejeté en bloc par des agriculteurs.

Le Parlement européen se prononce jeudi sur le report d'un an de la loi contre la déforestation, mais la droite veut aller plus loin et l'assouplir encore, au grand dam des ONG qui redoutent un nouveau « coup de tronçonneuse » dans ce texte emblématique.

A peine plus de 10 % des exploitations agricoles ont fait l'objet d'un contrôle en 2023, et 1 % seulement a subi deux contrôles ou plus, selon un rapport d'inspection ministériel commandé lors de la crise agricole de l'hiver dernier et révélé mercredi par le média spécialisé Contexte.

L’envolée du dollar et les incertitudes liées au retour de Donald Trump à la Maison Blanche maintiennent les cours américains sous pression.

La France n'acceptera pas l'accord de libre-échange UE-Mercosur « dans les conditions actuelles », a martelé mercredi le Premier ministre français Michel Barnier à l'issue d'une rencontre avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

Le retour d'un temps plus sec devrait permettre dans les prochaines semaines d'envisager l'application de propyzamide (Kerb Flo) sur les parcelles de colza infestées de graminées. La matière active étant également homologuée sur protéagineux d'hiver - pois, féverole et lupin - son utilisation pourra également être envisagée dans le courant de l'hiver. Dans ce contexte, un rappel sur les conditions d'utilisation et d'efficacité de cette molécule paraît important.

Une proposition de loi visant à « redonner de l'air aux collectivités » en assouplissant de nouveau la mise en oeuvre du « zéro artificialisation nette des sols » (ZAN) pour lutter contre la bétonisation, a été déposée au Sénat, a-t-on appris mercredi.

Les cours du blé, du maïs et du soja restaient orientés à la baisse mercredi, dans un marché mondial marqué par des incertitudes commerciales et l'appréciation du dollar dans la foulée de l'élection de Donald Trump.

Le marché français du machinisme devrait baisser de 12 % en 2024 selon le syndicat Axema. La conjoncture agricole et les mauvaises récoltes bloquent sa reprise. Des conséquences sociales sont redoutées.