Terre net

Les prix très élevés des engrais azotés et le prix morose des céréales entraînent beaucoup de questions sur le terrain concernant la stratégie de fertilisation azotée à mener pour la campagne 2025/26. Agriculteurs et experts partagent leurs avis sur la question.

Le groupe Isagri annonce l’acquisition de Carbon Diag, spécialiste de l’analyse de données agricoles et environnementales.

Face aux inquiétudes du monde agricole, la Commission européenne a décalé d’un mois l’accord entre l’UE et le Mercosur. Une avancée loin d’être suffisante face aux difficultés rencontrées par les agriculteurs : les céréaliers déplorent notamment l’entrée en vigueur prochaine du mécanisme d’ajustement carbone aux frontières, qui aura pour conséquence de taxer lourdement les engrais, alors que les trésoreries sont déjà au plus bas. Cédric Benoist, agriculteur dans le Loiret et secrétaire général adjoint de l’AGPB, revient sur ce dispositif problématique pour la filière.

Toujours en rattrapage des données non publiées durant le shutdown, l’USDA continue de confirmer le caractère exceptionnel des ventes américaines de maïs sur cette campagne 25/26. Selon le département américain de l’Agriculture, les États-Unis ont en effet déjà engagé 44,4 Mt de maïs à l’international, soit un bond de 30 % par rapport à l’an dernier et un niveau historiquement élevé pour la période de l’année. Malgré la récolte record enregistrée cette année outre-Atlantique et des perspectives encore élevées en Amérique du Sud, ces programmes d’exportation maintiennent ainsi une certaine fermeté sur le CBOT et offrent un peu de soutien au reste du marché mondial.

Les prix du colza creusent un peu plus les pertes au sein d’un complexe oléagineux chahuté par la faiblesse des prix des huiles et du pétrole.

Les appels à une « trêve de Noël » se multiplient après l'annonce du report de l'accord UE-Mercosur et les syndicats agricoles reçus vendredi à Matignon sont partagés sur la suite des blocages pour protester contre la gestion gouvernementale de la dermatose bovine.

Le blé tente de poursuivre son rebond avec difficulté, sous la contrainte d’une offre mondiale généreuse.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s'est dite vendredi « confiante » de parvenir à signer l'accord commercial avec les pays du Mercosur en janvier, après un report provoqué par la France et l'Italie sur fond de mobilisation agricole.

Les prix du maïs profitent encore de ventes à l’international dynamiques, tandis que le blé reste capé par une offre mondiale abondante.

La campagne de commercialisation 2025/26 a commencé sur un rythme soutenu pour les exportations de céréales françaises, dans un contexte de prix bas. Pour la seconde partie de campagne, la prudence s’impose face à la concurrence sud-américaine.

Pneus en feu, jets de pommes de terres et de projectiles auxquels répondent des canons à eau et des tirs de lacrymos de la police : des milliers d'agriculteurs européens ont fait entendre jeudi à Bruxelles leur colère contre le projet d'accord commercial avec le Mercosur.

« Je n'aime pas qu'on balade les gens. » Emmanuel Macron, qui s'affiche volontiers à l'initiative aux sommets européens, s'est pour une fois montré sur la défensive jeudi à Bruxelles, face au risque de voir ses alliés passer outre l'opposition française à l'accord commercial avec le Mercosur.

Le colza poursuit son retrait face à un marché des huiles et du pétrole encore sous pression.

Les prix du blé tentent à nouveau de rebondir mais demeurent freinés par une offre mondiale très généreuse.

Frédéric Decker, météorologue chez MeteoNews, dresse le bilan de l’automne 2025.

L’annonce par la Commission européenne, le 17 décembre, d’une majoration plus faible pour les engrais dans le cadre de la mise en place de la taxe carbone exaspère les producteurs de grandes cultures qui évoquent un « ultime enfumage ».

Les principaux syndicats agricoles seront reçus vendredi par le Premier ministre Sébastien Lecornu, qui a supervisé les dernières annonces sur la gestion de l'épizootie de dermatose bovine, à l'origine du réveil de la colère agricole alimentée par l'accord UE-Mercosur.

Beaucoup de blé, plus de colza et un maïs résistant : avant la trêve des fêtes de fin d'année, dans un marché déjà au ralenti, les prix des céréales comme des oléagineux étaient en repli, de la Bourse de Chicago aux places européennes.

Plus de 1,7 million d'élèves sont scolarisés dans un établissement « soumis à une pression forte » aux pesticides « dans un rayon de 1 000 mètres », selon un baromètre publié jeudi, coordonné par Le Monde et une dizaine d'experts, qui « n'est pas un indicateur de risque ».

Le président brésilien Lula a déclaré mercredi que si l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Mercosur n'était pas signé « maintenant », il ne le sera pas sous sa présidence qui s'achève fin 2026.